En Chine, le système éducatif valorise trois principes fondamentaux : rigueur, patriotisme et sélectivité.
En comparaison, la France est souvent perçue comme plus souple dans ses programmes et sa gestion de l'autorité au sein des écoles.
Pour les familles chinoises, l'éducation des enfants est une affaire d'honneur.
Les parents n'hésitent pas à investir des sommes considérables pour que leurs enfants maîtrisent au moins trois langues avant même d'entrer à l'école primaire.
En Chine, l'éducation suit un parcours structuré dès l'âge de six ans.
Les enfants commencent leur parcours scolaire à l'école primaire, qui s'étend de six à onze ans.
Pour accéder au collège, ils doivent passer un examen important, le xiaokao (小考).
Après trois années au collège, les élèves ont la possibilité de s'orienter vers une école professionnelle.
Cette voie offre un accès rapide au marché du travail.
Cependant, peu d'étudiants choisissent cette option.
La majorité des collégiens optent pour le concours d'entrée au lycée, le zhōngkao (中考).
« Entrer au lycée marque le début des années les plus intenses », confie Xujie, étudiant en ingénierie industrielle à Shanghai.
Ces trois années préparent au gāokao (高考), le grand concours national pour l'entrée à l'université.
En Chine, les journées scolaires des enfants sont bien remplies dès leur plus jeune âge.
Chaque semaine, ils suivent des cours de chinois, de mathématiques, d'anglais, et bien plus.
Le lundi matin, les élèves participent à la cérémonie du lever du drapeau, chantant l'hymne national avec fierté.
Ensuite, ils se rangent sans bruit pour rejoindre leur salle de classe.
Un moment de sport quotidien est également intégré dans leur emploi du temps.
Les enseignants insistent sur le silence en classe, et une grande importance est accordée au respect envers eux.
Poser des questions peut être mal perçu, car cela pourrait sembler remettre en question l'autorité du professeur.
Les élèves doivent faire preuve de persévérance et de politesse pour se démarquer dans un environnement compétitif.
"Le bonheur né de la souffrance est le vrai bonheur", comme le dit si bien un proverbe chinois, reflète l'esprit de cette éducation rigoureuse.
En Chine, la gratuité de l'éducation s'étend jusqu'à la fin du lycée.
Cependant, pour de nombreux enfants des zones rurales défavorisées, poursuivre au-delà représente un défi majeur.
Souvent, cela implique une perte de main-d'œuvre essentielle pour leur famille.
Les frais universitaires varient entre 5000 et 10000 yuans, soit environ 650 à 1400 €.
Dans un pays où le salaire minimum moyen est de 200 €, cette somme est considérable.
Cela engendre un contraste marqué entre les familles aisées, qui peuvent investir largement, et celles plus modestes, qui peinent à accéder à l'enseignement supérieur.
Ironiquement, certains étudiants chinois expriment leur désir d'échanger leur place avec des étudiants américains ou européens.
Leur charge de travail intense les pousse à rêver d'un système éducatif différent.
Moi, c'est Clara, journaliste et curieuse de tout ce qui touche à l’éveil des enfants. J'aime dénicher des jeux sensoriels originaux et des idées créatives pour rendre le quotidien plus fun. Mon objectif est de rendre l'apprentissage accessible et joyeux pour les petits comme pour les grands. J’adore partager des astuces qui facilitent la vie des parents !